LE TRAVAIL "OUTIL D'ÉPANOUISSEMENT OU OUTIL DE CONTRÔLE SOCIAL", LA SOCIÉTÉ PEUT-ELLE ACCEPTER QUE DES INDIVIDUS PUISSENT PERCEVOIR UNE RÉMUNÉRATION POUR POUVOIR VIVRE SANS TRAVAILLER, A L'AIRE DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE QUI SELON CERTAINES ÉTUDES SUPPRIMERA PLUS D'EMPLOI QU'ELLE N'EN CRÉERA .
"LE FAMILY ASSISTANCE PLAN
ET LA FIN DU TRAVAIL"
"Le 17 avril 1970, PAR UNE majorité de 243 contre 155, la Chambre des représentants a voté une loi instaurant un revenu annuel garanti pour tous les citoyens américains dans le besoin. Une majorité substantielle du Congrès a donc dit "Fuck work !". Ou presque.
Ces parlementaires n'étaient pas des utopistes à peine sortis de leurs campus ni des culs- terreux ignorant tout du monde. C'était des citoyens conscients, qui accordaient leur vote en se fondant sur des raisons solides. Ils avaient lu les recommandation de trois puissantes commissions présidentielles consacrées à la question du chômage. Ils avaient aussi des raisons empiriques de soutenir la réforme de l'Etat-providence voulue par Richard Nixon, qu'il appelait son Family Assistance Program (FAP).
Surtout, ils pouvaient se fonder sur une étude en cours consacrée au maintient des revenus, supervisée par l'Office of Economic Opportunity (OEO) - tenu par deux jeunes loups protégés par Nixon, Donald Runsfeld et Dick Cheney.
Runsfeld et Cheney, ces archiconservateurs de notre temps, on mené le combat visant à l'instauration d'un revenu annuel garanti. Quel romancier oserait inventer une histoire pareille.
En réalité, c'était la conclusion logique d'un long et tortueux débat. De 1910, année ou William James publia "L'Équivalent moral de la guerre", aux années 1990, des écrivains, artistes et intellectuels américains étudièrent, célébrèrent ou redoutèrent l'imminente fin du travail. Les politiciens de leur côté, se demandaient comment y remédier. La gauche romantique, comme le tout venant du monde politique, réfléchissait au même problème, ou à la même promesse : qu'est-ce qui se passe quand il n'y a plus de travail.
Aujourd'hui la gauche, de la gauche sociale à la gauche libérale en passant toutes les nuances intermédiaires, n'a qu'une réponse : plein emploi. Il en va de même pour la droite qu'il s'agisse de la droite libertarienne, conservatrice, évangéliste, etc. Tout le monde veut, avant tout, créer plus d'emplois.
Mais il y a quarante-cinq ans, la gauche et la droite s'accordaient sur l'autre réponse. Redisons-le : le 17 avril 1970, la Chambre des représentants vota résolument en faveur d'une loi instaurant un revenu annuel garanti pour tous les citoyens américains dans le besoin".
A suivre en fonction de mes lectures, ce texte est un extrait du très bon livre de James Livingston ( FUCK VORK ! pour une vie sans travail ), édité chez CHAMPS actuel.
Aujourd'hui la gauche, de la gauche sociale à la gauche libérale en passant toutes les nuances intermédiaires, n'a qu'une réponse : plein emploi. Il en va de même pour la droite qu'il s'agisse de la droite libertarienne, conservatrice, évangéliste, etc. Tout le monde veut, avant tout, créer plus d'emplois.
Mais il y a quarante-cinq ans, la gauche et la droite s'accordaient sur l'autre réponse. Redisons-le : le 17 avril 1970, la Chambre des représentants vota résolument en faveur d'une loi instaurant un revenu annuel garanti pour tous les citoyens américains dans le besoin".
A suivre en fonction de mes lectures, ce texte est un extrait du très bon livre de James Livingston ( FUCK VORK ! pour une vie sans travail ), édité chez CHAMPS actuel.
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