UN APÉRITIF AVEC MES AMIS PETER THIEL, CYNTHIA KENYON, AUBREY DE GREY, ET LARRY PAGE.
Nous sommes dans le sud de l'Espagne attablés à la terrasse d'un hôtel avec vue sur mer, nous dégustons une sangria, et comme de coutume nous abordons dans nos conversations le problème du prolongement de la vie..., vaste question.Mes amis qui dispose de fortunes colossales, ont décidé d'oeuvrer pour le bien de l'humanité.
Leur grande lubie est d'améliorer la santé des individus pour leur permettre de vivre jusqu'à 150 ans et pourquoi pas l'immortalité en utilisant les outils de la technologie ( les puces, les logiciels, les algorithmes, les mégadonnées et les nanotechnologies).
Veulent-ils s'amender du fait d'avoir fait fortune aussi rapidement ? Peut-être.
Je fais remarquer à mon ami Larry Page aujourd'hui directeur général de G00GLE, qui a fondé "CALICO" un centre de recherche "secret" de lutte contre le vieillissement, et dans lequel son entreprise a investi 750 millions de dollars.
Je lui demande pourquoi vouloir que les individus puissent vivre beaucoup plus longtemps, et quels individus ?
C'est Audrey de Grey qui me répond, cet informaticien britannique devenu théoricien qui prédit que les progrès de la médecine vont stopper le vieillissement. Pour lui, comme pour mes amis la mort est insupportable, et d'ajouter et de citer que l'épouse de Sergey Brin de "GOOGLE", Anne Wojcicki, a fondé sa propre start-up de génétique personnalisé, 23and Me.
"Si vous vous contentez de dire que tel gène existe, cela n'intéresse personne. Mais si vous êtes capablesde rassembler un groupe de gens conscients de leur particularité... d'un coup, vous voilà engagé".
Et de poursuivre ensuite, qu'ils veulent comprendre et améliorer le corps humain.
Leur conviction: reconstruire, régénérer et reprogrammer les organes, les membres, les cellules et manipuler l'ADN des patients permettrons aux humains de vivre plus longtemps et dans de meilleures conditions.
Et de citer quelques exemples de leurs recherches comme la fabrication de nanorobots capables de réparer le corps de l'intérieur, ou encore l'exploration de systèmes permettant de numériser le cerveau.
Je lui répond que Laurie Zoloth, bioéthicienne à la Northwestern University déclare. "Mais j'ai aussi envie d'appartenir à une espèce qui s'occupe des pauvres et des mourrants, et j'ai peur que notre attention ne soit ainsi détournée vers un avenir radieux, en réalité un fantasme qui ne correspond en rien au monde dans lequel nous vivons".
J'ai l'impréssion que nous restons chacun sur nos propres convictions.
Il est tard et nous convenons de nous retrouver un autre jour afin de poursuivre cette conversation.
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